Depuis le début de la crise sanitaire, j’ai choisi de vous dire ce que je crois.
Les libertés publiques sont un combat, souvent minoritaire, de long terme et pour lequel, il faut souvent accepter d’avoir raison trop tôt.
Dès mars 2021, dans une tribune "Passeport vaccinal, la liberté à la petite cuiller" publiée chez l’Opinion, j’écrivais que "l’idée de devoir présenter un tel document, en France et pour des actes de la vie courante comme aller au restaurant, emprunter un transport en commun ou entrer dans un commerce, représente un pas de plus vers une société de contrainte des libertés les plus essentielles." : https://www.lopinion.fr/edition/politique/passeport-vaccinal-liberte-a-petite-cuiller-tribune-loic-herve-239490
Fin avril 2021, sur Public Sénat, j’évoquais le #PassSanitaire comme une très mauvaise idée :
https://www.publicsenat.fr/article/politique/loic-herve-le-pass-sanitaire-est-une-tres-mauvaise-idee-188888?amp
puis, début juillet 2021, que je m’opposerai de toutes mes forces à sa généralisation :
https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/loic-herve-je-m-opposerai-de-toutes-mes-forces-a-la-generalisation-du-pass
Avec François-Xavier Bellamy, nous constations le 14 juillet 2021 dans les colonnes de Le Figaro que le pass sanitaire serait une "remise en cause profonde et inédite de notre modèle de société" :
https://loicherve.fr/Pass-sanitaire-une-remise-en-cause-profonde-et-inedite-de-notre-modele-de
Mais le principe du pass sanitaire a été voté en mai. Il a été élargi une première fois par décret en juin et risque de l’être davantage encore si l’on en croit le texte voté par le Parlement malgré les efforts du Sénat pour en limiter la portée. Ce texte est actuellement entre les mains du Conseil constitutionnel.
Vacciné, favorable à la vaccination volontaire, si j’ai souhaité m’impliquer autant dans ce débat, c’est que ce combat me semble essentiel tant le risque de l’accoutumance à des libertés réduites est fort, d’autant qu’il crée parfois un sentiment paradoxal de sécurité.
Les mois qui viennent m’inquiètent car nul ne peut dire que de nouvelles mesures de contrainte des libertés ne soient pas décidées.
Pire, on peut déjà penser que le débat de la vaccination obligatoire sera relancé cet automne, avec le sujet très préoccupant de la vaccination obligatoire des enfants et des adolescents.
Je continuerai d’être, avec d’autres au Parlement, l’un des gardiens de notre bien le plus précieux : la liberté !