J’ai attiré l’attention de Monsieur Clément BEAUNE, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, chargé des affaires européennes, sur l’application par le canton de Genève de la directive européenne 2005/36/CE, relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles.
Conformément à l’annexe III de l’accord sur la libre circulation des personnes, la Suisse participe au système européen de reconnaissance des professions réglementées, et notamment des taxis. Jusqu’à présent, les taxis français détenaient un accord verbal tacite qui leur permettait de travailler sans restriction dans le canton de Genève. Depuis la crise sanitaire, ce dernier autorise désormais les taxis français à travailler un maximum de 90 jours par an en Suisse, avec obligation de déclarer leurs courses au moins huit jours à l’avance. Non seulement cette double réglementation est inapplicable et insuffisante mais elle n’est pas réciproque envers les taxis genevois. Cette décision unilatérale et discriminatoire est contraire aux principes de libre circulation et d’entreprendre.
C’est pourquoi, je lui ai demandé de bien vouloir lui indiquer s’il envisage de provoquer une réunion avec son homologue suisse pour instaurer un dialogue constructif sur ce sujet.
Voir en ligne : http://www.senat.fr/questions/base/...