Dans un contexte inquiétant et urgent, j’ai cosigné, avec plusieurs de mes collègues sénateurs, la tribune transpartisance initiée par Bruno DUFAYET, Président de la Fédération Nationale Bovine (FNB) pour demander au Gouvernement de garantir aux éleveurs des prix couvrant leur coût de production.
En effet, trois ans après le lancement des États généraux de l’alimentation, les éleveurs ont perdu 30 % de leurs revenus, et se rémunèrent 700 euros par mois en moyenne. Conséquence prévisible, on dénombre chaque année en France 2 000 éleveurs de bovins de moins.
« À l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, notre modèle d’élevage français permet de privilégier la qualité sur la quantité, de mettre nos prairies au service de la captation du carbone, de la préservation de la biodiversité. Mais ils ne peuvent le faire sans que le pouvoir politique, quel qu’il soit, en tire les conséquences sur les politiques de prix, sur le partage de la valeur ajoutée tout au long de la filière, de la fourche à la fourchette. »